Qu’est-ce que la mpox ? De quoi parle-ton ? Nous avons essayé de résumer les faits grâce à l’aide de l’I.A. mais revu et corrigé par nos soins.
La mpox, ou variole du singe, est une maladie infectieuse rare causée par le virus monkeypox. Bien qu’elle ait été initialement observée chez les animaux, notamment les rongeurs, elle peut se transmettre à l’homme.
Comment se transmet la mpox ?
Table of Contents
La transmission de la mpox se fait principalement par :
- Contact direct avec des lésions cutanées d’une personne infectée : ces lésions peuvent ressembler à des boutons ou des ampoules remplies de liquide.
- Contact avec des fluides corporels infectés comme la salive, le sang ou le liquide des lésions.
- Contact avec des objets contaminés par le virus, tels que du linge de lit (hygiène chambres hôtels par exemple) ou des surfaces mal nettoyées ou désinfectées.
La transmission sexuelle est également possible, bien que ce ne soit pas le mode de transmission principal.
Quels sont les symptômes de la mpox ?
Les symptômes de la mpox apparaissent généralement 1 à 3 semaines après l’exposition au virus. C’est la période de latence. C’est-à-dire que les symptômes peuvent survenir après votre voyage. Ils peuvent inclure :
- Fièvre
- Ganglions lymphatiques enflés
- Fatigue
- Maux de tête
- Douleurs musculaires
- Éruption cutanée : les lésions passent par différentes étapes, de petites taches rouges à des pustules remplies de liquide, avant de former des croûtes.
Quelles sont les recommandations de l’OMS et des ministères des Affaires étrangères ?
L’OMS, Organisation mondiale de la santé (OMS) suit de près l’évolution de l’épidémie de mpox et met à jour régulièrement ses recommandations. Elle conseille aux voyageurs :
- De se renseigner sur la situation épidémiologique dans les pays qu’ils souhaitent visiter.
- De respecter les mesures d’hygiène de base :
- se laver régulièrement les mains,
- éviter de toucher les animaux malades,
- éviter tout contact étroit avec des personnes présentant des symptômes.
- De consulter un professionnel de santé dès l’apparition de symptômes.
Vous trouverez les dernières informations sur le site de l’OMS : https://www.who.int/emergencies/diseases/mpox
Ministères des Affaires étrangères
Les différents ministères des Affaires étrangères adaptent leurs recommandations en fonction de l’évolution de la situation. Il est donc essentiel de consulter le site web de votre ministère avant tout départ à l’étranger pour obtenir les dernières informations.
Par exemple:
- Pour la France: Consultez le site du Ministère des Affaires étrangères
- Pour le Canada: Consultez le site du gouvernement du Canada
- Madagascar : Consultez le Site de l’Ambassade de France à Madagascar
Que faire en cas de symptômes ?
Si vous présentez des symptômes évoquant la mpox après un voyage, il est essentiel de :
- Isoler au maximum pour éviter de contaminer votre entourage (mesures de confinement).
- Porter un masque si vous devez sortir.
- Contacter votre médecin ou un centre de soins sans attendre.
Sources :
- Organisation mondiale de la santé (OMS) : https://www.who.int/emergencies/diseases/mpox
- Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC)
- Ministère français de la Santé et de la Prévention : questions réponses
- Ministères des Affaires étrangères : Consultez le site de votre pays.
En résumé, la mpox est une maladie qui peut être préoccupante pour les voyageurs. En suivant les recommandations des autorités sanitaires et en étant vigilant, il est possible de réduire considérablement les risques d’infection pour vous, votre famille et votre entourage.
Note: Cet article a été rédigé à titre informatif et ne se substitue en aucun cas à un avis médical.
Pour obtenir des informations plus précises et personnalisées, veuillez consulter un professionnel de santé le plus proche de vous ou contacter votre ministère des Affaires étrangères.
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Remarque de la Rédaction de Madagascar Vacances : Les liens vers les sites web des organisations mentionnées ont été ajoutés pour faciliter la recherche d’informations complémentaires. Les informations fournies sont à jour au moment de la rédaction de cet article.
Quelle est la situation au mois d’Aout 2024 ? Quels Pays Africains Sont Touchés par la Variole du Singe Mpox ?
A l’heure où nous rédigeons cet article, l’épidémie est concentrée, selon les sources officielles, en Afrique.
Si vous voyagez en Afrique, il est important de rester informé des développements sanitaires sur le continent, notamment concernant cette maladie, anciennement appelée variole du singe. Le Centre de contrôle et de prévention des maladies d’Afrique (Africa CDC) a récemment déclaré cette maladie une « urgence sanitaire publique de sécurité continentale« . Partie de la République Démocratique du Congo (RDC), où la majorité des cas est recensée, l’épidémie s’étend désormais à d’autres régions.
En août 2024, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également réagi en qualifiant le Mpox d’urgence de santé publique de portée internationale ». Cette nouvelle alerte intervient après une première déclaration similaire entre juillet 2022 et mai 2023. L’épidémie, autrefois limitée à certaines zones d’Afrique centrale et occidentale, se propage désormais bien au-delà de ses frontières initiales.
Les Pays africains les Plus Touchés par l’épidémie de Mpox
La RDC reste le pays le plus affecté, avec 96% des cas et 97% des décès signalés. Cependant, d’autres nations africaines, jusque-là épargnées, commencent à enregistrer des cas de Mpox.
Voici une mise à jour des pays concernés (AOUT 2024) :
- République Démocratique du Congo (RDC) : 16 706 cas suspects, 2 961 cas confirmés, 575 décès
- Burundi : 171 cas confirmés
- Afrique du Sud : 24 cas confirmés, 3 décès
- Cameroun : 23 cas suspects, 5 cas confirmés, 2 décès
- République du Congo : 150 cas suspects, 19 cas confirmés
- République Centrafricaine : 223 cas suspects, 45 cas confirmés, 1 décès
- Nigeria : 802 cas suspects, 40 cas confirmés
- Rwanda : 4 cas confirmés
- Côte d’Ivoire : 28 cas confirmés, 1 décès
- Ouganda : 3 cas confirmés
- Kenya : 1 cas confirmé
- Gabon : 1 cas confirmé
Madagascar renforce ses mesures sanitaires pour prévenir le Mpox
Le gouvernement malgache a décidé de durcir les contrôles sanitaires dans les aéroports et ports du pays afin de prévenir l’introduction du virus Mpox. Cette initiative a été officiellement communiquée par le ministère de la Santé publique.
Ces mesures de renforcement s’inscrivent dans le cadre du protocole instauré en 2022, mis en œuvre suite à la déclaration de l’urgence sanitaire internationale concernant le Mpox, autrefois désigné sous le nom de variole du singe.
Manuella Vololoniaina, directrice de la veille sanitaire et de la surveillance épidémiologique, a précisé dans une récente vidéo que 9 principaux points d’entrée à Madagascar sont concernés par ces mesures préventives.
Parmi les dispositifs mis en place figurent le port obligatoire du masque, le respect d’une distance d’un mètre entre les voyageurs, l’usage régulier de gel désinfectant pour les mains, ainsi que la désinfection systématique des bagages à leur arrivée.
Le docteur Vololoniaina a également conseillé aux voyageurs de signaler toute sensation de malaise à leur arrivée dans le pays. Elle a ajouté qu’aucun cas de Mpox n’a été détecté à ce jour à Madagascar.
D’après les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus Mpox sévit actuellement dans cinq pays africains : la République démocratique du Congo, le Burundi, le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda.
Évolution de l’Épidémie en 2024
Depuis le début de l’année 2024, plus de 20 000 cas ont été répertoriés à travers au moins 13 pays africains. Certains pays comme le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda enregistrent des cas pour la première fois. Cette expansion rapide illustre les faiblesses des systèmes de surveillance et de dépistage, rendant difficile la lutte contre la propagation de l’épidémie. Le nombre de cas est en constante augmentation, avec un total de 20 720 cas et 582 décès recensés à la fin août 2024.
Si vous prévoyez de voyager en Afrique, veillez à vérifier les recommandations sanitaires locales et internationales.
Source TV5 MONDE 
Pour en savoir plus : voir aussi le site de L’Institut Pasteur
