Voici un résumé de l’actualité du Mpox dans les différents pays africains concernés par cette maladie et les autres maladies infectieuses. Africa CDC mobilise 814 millions de dollars pour contrer l’épidémie de Mpox.
Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ont sécurisé un financement de 814 millions de dollars pour lutter contre l’épidémie de Mpox qui sévit en Afrique. Cette somme importante, annoncée le 26 septembre, sera allouée à des mesures de prévention renforcées et à des actions visant à freiner la propagation du virus, responsable de plus de 840 décès depuis le début de l’année.
Depuis janvier, l’épidémie de Mpox s’est rapidement propagée à travers le continent, entraînant plus de 32 000 cas suspects et poussant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale. L’émergence d’un nouveau variant a encore accru la gravité de la situation, incitant les autorités sanitaires à intensifier leurs efforts pour contenir le virus.
La réponse sanitaire s’intensifie au Kenya et en RDC face à cette crise sanitaire multiforme.
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Les autorités sanitaires kenyanes ont pris des mesures rigoureuses de surveillance pour limiter la propagation du Mpox, suite à la détection du variant Clade 1b en juillet 2024. Un plan national de préparation a été élaboré en collaboration avec l’OMS, ciblant 14 comtés jugés à haut risque, principalement situés le long du corridor nord reliant l’Ouganda à Mombasa.
Jusqu’à présent, plus de 930 000 voyageurs ont été contrôlés aux points d’entrée du pays, et 137 professionnels de la santé ainsi que 555 agents des principaux aéroports ont reçu une formation spécifique pour identifier et prévenir les infections à Mpox. Des kits de diagnostic PCR ont été distribués dans tout le pays, permettant de tester jusqu’à 7 500 échantillons suspects.
RDC : Plus de 500 000 cas de paludisme enregistrés au Kasaï-Oriental.
En République démocratique du Congo, la province du Kasaï-Oriental a recensé plus de 500 000 cas de paludisme au cours des six premiers mois de 2024. Selon le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), les enfants de moins de cinq ans constituent la majorité des victimes. Les zones de santé de Kansele, Tshilundu et Miabi ont été particulièrement touchées par cette maladie endémique. Le Dr Joseph Kalombo, coordonnateur du PNLP, a souligné la nécessité d’adopter une approche multisectorielle, incluant l’utilisation de moustiquaires imprégnées et la prise en charge des femmes enceintes, pour combattre efficacement le paludisme.
Première épidémie de la maladie à virus Marburg au Rwanda
Le Rwanda a récemment confirmé ses premiers cas de la maladie à virus Marburg (MVD), une fièvre hémorragique très virulente apparentée à Ebola. Le ministère rwandais de la Santé a mis en place des mesures de prévention strictes, incluant l’isolement des patients infectés et la mise en quarantaine des contacts. Il s’agit de la première fois que le Rwanda fait face à une épidémie de MVD (Marburg Virus Disease), dont le taux de létalité peut atteindre 88 %. Le Rwanda Biomedical Center (RBC) est actuellement en alerte maximale pour contenir cette épidémie.
Nouveau partenariat entre l’OMS et la Croix-Rouge pour renforcer la lutte contre le Mpox
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge (IFRC) ont annoncé un nouveau partenariat visant à améliorer la réponse aux urgences sanitaires en Afrique. Cet accord, signé le 24 septembre 2024, se concentre principalement sur la lutte contre le Mpox en République démocratique du Congo et au Burundi. La collaboration permettra de renforcer les campagnes de vaccination et les actions de communication au sein des communautés locales, en s’appuyant sur le réseau de bénévoles de la Croix-Rouge.
Les autres crises sanitaires en Afrique : VIH, Alzheimer et choléra.
Au Burkina Faso, une étude récente a révélé que près de 7 % des travailleuses du sexe (TS) sont infectées par le VIH. Cette étude, menée auprès de 1425 TS dans des villes comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, a également montré que la prévalence de la syphilis reste élevée chez les TS de plus de 25 ans. Malgré une sensibilisation accrue, l’utilisation de préservatifs n’est pas systématique. Les autorités sanitaires appellent à une intensification des programmes de prévention pour réduire cette vulnérabilité.
Sénégal : 800 000 personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer.
La maladie d’Alzheimer touche environ 800 000 personnes au Sénégal, représentant près de 45 % des cas de démence dans le pays. D’après le Pr Mamadou Coumé, chef du service de gériatrie à l’hôpital de Fann, ce trouble neurodégénératif, qui entraîne une perte progressive des fonctions cognitives, affecte principalement les personnes âgées. À l’occasion de la Journée mondiale de l’Alzheimer, les professionnels de la santé ont plaidé pour une meilleure prise en charge des malades et un renforcement des centres spécialisés.
Épidémie de choléra dans l’État d’Ebonyi, Nigeria
Une épidémie de choléra dans l’État d’Ebonyi, au Nigeria, a provoqué la mort de 11 personnes, dont une mère de famille, laissant un bébé de neuf mois orphelin. Les autorités locales ont immédiatement renforcé les mesures de contrôle, notamment en sensibilisant la population aux bonnes pratiques d’hygiène. Par ailleurs, 4 décès liés à une diarrhée aiguë ont été enregistrés dans l’État de Yobe, également au Nigeria, suite à des inondations ayant favorisé la propagation de maladies hydriques.
En conclusion : une mobilisation internationale face à des crises sanitaires multiples.
Le continent africain fait face à de nombreuses crises sanitaires, allant de la propagation du Mpox à des épidémies de choléra, en passant par une augmentation des cas de VIH et d’Alzheimer. Les efforts coordonnés entre les agences internationales, les gouvernements africains et les partenaires de la société civile sont cruciaux pour maîtriser ces menaces et renforcer les systèmes de santé locaux. Les initiatives telles que le partenariat entre l’OMS et la Croix-Rouge montrent l’importance d’une collaboration internationale pour protéger la santé publique et améliorer la résilience des communautés.
Pour plus d’informations, consultez les sources officielles : Africa CDC, OMS, Ministère de la Santé du Rwanda.
Sources :
Guinée, Côte d’Ivoire, Maroc, l’Afrique se bat contre la mpox : le point santé hebdomadaire
Dernière minute : Extension de l’autorisation du vaccin contre la Mpox aux adolescents de 12 à 17 ans
La Commission européenne a décidé d’élargir l’autorisation du vaccin Imvanex, initialement destiné aux adultes, aux adolescents âgés de 12 à 17 ans. Ce vaccin antivariolique de troisième génération est utilisé depuis 2013 contre la variole, et a été autorisé en 2022 pour lutter contre la Mpox. Cette décision intervient après l’avis favorable du Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne du médicament (EMA).
L’EMA a fondé sa recommandation sur des données d’efficacité issues d’une étude menée sur 526 participants, dont 315 adolescents et 211 adultes. Les résultats intermédiaires montrent que la réponse immunitaire des adolescents est similaire à celle des adultes, indiquant une protection équivalente contre la Mpox pour les deux groupes. Le profil de sécurité d’Imvanex s’est également avéré comparable entre les tranches d’âge, sans risques supplémentaires détectés.
Un enjeu de santé majeur
Cette avancée survient dans un contexte d’intensification de l’épidémie de Mpox, particulièrement en République démocratique du Congo (RDC) et dans les pays voisins, touchés par la souche clade I, responsable de formes plus graves de la maladie. Imvanex a démontré son efficacité non seulement contre ce clade I, mais aussi contre le clade II, qui continue de circuler en France.
Stella Kyriakides, commissaire européenne à la santé, a salué cette mesure : « La protection des adolescents contre la Mpox grâce à un vaccin sûr et efficace représente une avancée cruciale. Bien que le risque pour la population générale de l’UE reste faible, nous devons rester vigilants. Nous continuerons à collaborer avec nos partenaires internationaux, dont l’OMS, l’Union africaine et le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies, afin de contenir la propagation du virus en Afrique et ailleurs. »
Références :
Communiqué de l’European Medicines Agency (EMA, 23 septembre) ; communiqué de la Commission européenne (20 Septembre)
Source :
Rédaction : ChatGpt & GEMINI revu et corrigé par Moïse LAMARRE
