Croisières à Madagascar 2022 année de la reprise

Croisières à Madagascar 2022 année de la reprise

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Croisières à Madagascar la reprise en 2022 se confirme : Antsiranana, Nosy Be, Nosy Boraha, Toliara

Le bateau de croisière Hanseatic Spirit débarque à Tuléar

La reprise de la saison des croisières se confirme. Les croisiéristes en provenance de l’Afrique du Sud de Richards Bay débarquent le vendredi 28/10/2022. Ils seront 115. Ils visiteront la destination de Nosy Andriangory, selon l’Office Régional du Tourisme de Toliara. Leur bateau prévoit également d’autres villes, telles que Nosy Be, Sainte-Marie (Nosy Boraha, ou Antsiranana). Les 3 pôles touristiques de la Grande Ile.

Précédemment, le paquebot de luxe Europa 2 a accosté à Antsiranana avec ses 429 passagers. Bien entendu, ces passagers ont été émerveillés par le paysage, la chaleur de l’hospitalité du Peuple Malagasy. La saison est ouverte.

Source : by Eric Ranjalahy Express de Madagascar

REPRISE – Regain de vitalité des activités touristiques

La célébration de la Journée mondiale du tourisme pour Madagascar s’étale sur trois jours dans l’Itasy à partir d’aujourd’hui 22/10/2022. Une occasion pour faire le point de la situation post-Covid.

Journée mondiale du tourisme pour Madagascar s’étale sur trois jours dans l’Itasy

Satisfecit sur toute la ligne.

« Notre hôtel affiche un taux de 90% de réservation des chambres en ce vrai début de la haute saison touristique. Les efforts entrepris par l’État, de concert avec les professionnels du secteur privé commencent à apporter des résultats probants » précise d’emblée Tahiana Razanamahefa, directrice général de Havana Resort & SPA, un 4 étoiles au centre de la capitale, à quelques pas du quartier financier et d’affaires d’Antaninarenina.

Comme bonnes mesures prises pour remettre le tourisme sur l’orbite de la relance tant attendue, elle cite, pêle-mêle, « la réouverture progressive puis intégrale des frontières aériennes, la suppression des barrières sanitaires suite au recul de la propagation du coronavirus, la formation du personnel, la promotion de la destination Madagascar qui consiste en un véritable repositionnement sur le marché mondial. Par diverses promotions dont trois majeures via l’eductour avec la participation de 69 émetteurs de 20 nationalités. Notre établissement y a apporté ses contributions et nous avons eu des contacts avec des agences de voyages lors des rencontres B to B. Il y a eu aussi la participation de Madagascar au Top Resa de Paris et l’édition des catalogues balnéaires. Autant d’actions qui rehaussent peu à peu l’image de marque de la Grande île à travers le monde» savoure-t-elle.

Avant de rajouter que « même aux pires moments de la crise sanitaire où tout a été à l’arrêt, l’idée d’abandonner n’a pas effleuré notre esprit. Maintenant il est temps de consolider ces acquis. Même s’il faudrait, peut-être, augmenter les tarifs de nos prestations par rapport au taux d’inflation qui prévaut ».

Deux options : augmenter les vols ou ouvrir le ciel le B.A.B.A mon Général !

Des déclarations empreintes d’optimisme entendues, semble-t-il, par le ministre du Tourisme Joël Randrimandranto depuis Casablanca où il fait partie de la délégation présidentielle, invitée d’honneur, de la troisième édition du Choiseul Africa Business Forum. Il envoie des échos favorables. Selon ses prévisions « Madagascar ambitionne de doubler, voire de tripler le nombre de touristes à l’horizon 2028 » (NDLR : si on se donnait comme objectif celui de 2008, nous serions déjà au top niveau!). Une visée tout à fait à la portée du pays, sous certaines conditions.

Joel Randriamandranto, lui-même, a indiqué que « le pays devra disposer de plus de sièges aériens. Le besoin actuel est de près de 300.000 sièges supplémentaires vers Madagascar». Deux options ont été envisagées . Soit augmenter le nombre des fréquences des vols opérés par les compagnies qui desservent déjà la Grande île, soit ouvrir le ciel malgache à d’autres compagnies aériennes.

En outre, Madagascar devra également investir en termes d’infrastructures d’accueil. Aussi, plus de 40 000 chambres en plus, aux normes internationales seront nécessaires pour accompagner cette éventuelle affluence touristique. Or, d’après les chiffres livrés par le staff du ministère du Tourisme, « une seule chambre trois étoiles, avec les accessoires y afférents, nécessiterait un investissement d’au moins 125.000 dollars. Cet investissement oscillerait autour de 295.000 dollars pour une chambre quatre étoiles et nécessiterait dans les 390 000 dollars pour une chambre cinq étoiles ». Joël Randrimandranto ne se laisse pas décourager pour autant. Il sollicite toujours des investisseurs pour les écolodges, avec des sites bien identifiés. Et espère voir l’émergence de 5 hôtels du type all inclusive, comme Andilana Beach, afin d’attirer des visiteurs allemands, espagnols ou asiatiques. Des viviers de clientèle encore sous-exploités.

Source : by Eric Ranjalahy Express de Madagascar

Les croisièristes ont débarqué aussi à Antsiranana

Le MS Europa-2 à Antsiranana Madagascar
Le MS Europa-2 battant pavillon allemand est le premier paquebot à accoster à Antsiranana depuis plus de deux années. Toute circulation navale était interdite durant la lutte contre la Covid-19.

Dimanche 16 Octobre 2022 : L’Europa-2, nouveau joyau dans le monde de la croisière, a fait une entrée remarquée vers 7h45 sous un soleil radieux, entouré des remorqueurs projetant des panaches d’eau, avec ses 429 touristes de diverses nationalités à son bord, servis par plus de 300 membres d’équipage. Il s’agit d’un navire de grand luxe, dernier-né de la compagnie allemande Hapag-Lloyd, considéré comme le meilleur du monde par le célèbre guide Berlitz.

C’est un monstre de 39 500 tonnes avec ses onze ponts qui est venu ranger ses 224,5 mètres de long contre la totalité du quai du port d’Antsiranana. Il était au mouillage, à 7h45 du matin et reprendra la navigation à 18h, pour de nouvelles escales prévues à Nosy Be et aux Seychelles.

Du bon matin, le port a été envahi par des voitures 4×4, des sprinters et des taxi-bajaj. C’était un événement pour la ville car les bateaux de croisière font leur retour.

La foule s’est rassemblée sur la Place Joffre pour assister à l’arrivée de ce navire, qui a parcouru des milliers de kilomètres afin de gagner la province Nord. L’office régional du tourisme d’Antsiranana et ses partenaires ont accueilli les croisiéristes, à leur arrivée.

Beauté de la région

Après un tour d’horloge de formalités administratives, les citoyens du navire, comparable à une ville de 1 000 âmes, se sont pressés aux passerelles pour déferler dans la ville et ses environs. Selon les informations fournies par l’office régional du tourisme, 322 croisiéristes ont débarqué du bateau pour découvrir les sites touristiques de la région, proche ou loin de la ville, que ce soit en voitures tout terrain pour les particuliers, ou par des bus qui peuvent embarquer des passagers par groupes de vingt personnes.

« À l’entrée de la rade, nous sommes surpris de la beauté de votre région, de son paysage extraordinaire et de sa population accueillante. Nous projetons de revenir pour la prochaine fois » a exprimé Dominic Raacke, habitant de Berlin, qui travaille dans le théâtre et la télévision. Il a révélé qu’il a dépensé 9 000 euros pour être à bord de l’Europa-2 pendant deux semaines. De nombreuses excursions encadrées par l’agence réceptive et les professionnels du tourisme locaux sont prévues dans la ville, avec des circuits habituels afin qu’ils aient un aperçu des richesses de la capitale du Nord.

Un petit groupe d’artisans est venu exposer et vendre leurs produits à cette occasion. Les taxis- bajaj ont été informés de cette première escale de la saison et se sont mis à disposition pour les touristes souhaitant visiter une partie de la ville par leurs propres moyens.

Raheriniaina

L'Express de Madagascar